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Date de création : 10.01.2021
Dernière mise à jour : 10.01.2021
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Un jour

Publié le 11/01/2021 à 21:09 par depressionetvie Tags : sur moi vie place belle fond travail heureux dieu sourire
Un jour

Un jour

 

Il est facile de dire que la vie est belle. Il est facile de dire que la vie nous réserve de merveilleuses choses, qu’elle vaut la peine d’être vécue. 

Moi cela fait des années que je conçois la vie autour de moi en noir et blanc. Que je vois la vie comme une grosse épine et qui tous les jours s’enfonce un peu plus dans ma chair et qui me fais mal. 

Je ne suis pas la plus à plaindre. J’ai vécue de bons moments, mais aussi des moments difficiles. Et bizarrement, on à beau se concentré sur les souvenirs heureux, ce sont les plus malheureux qui nous hantent et qui nous bloquent dans notre épanouissement. 

Chaque jours qui passent, on me dit de voir le bon côté des choses, de sourire à la vie. Mais pourquoi je devrais plaqué un beau sourire sur mon visage alors que je ne ressens que haine et souffrance ? Pourquoi s’acharner à faire semblant pour évité les représailles ?

Parfois je rêve d’une autre vie, d’une vie pleines de couleurs, de bonheur et de bienveillance. Mais j’ai l’impression qu’on me l’a enlever. Je rêve d’une vie ou chaque jour je me lève sourire aux lèvres pensant à toutes ces bonnes choses qui m’attendent. Je rêve de voyager de pleurer de bonheur en voyant certains paysages comme cela peu m’arriver parfois. De rares moments.

 

Je ne vis que de haine et de tristesse. On me dit de la faire partir, mais comment ? Chaque jours qui passent pour moi est une enfer car c’est une lutte de chaque minutes, chaque secondes. Comme si on m’avait retiré toute joie de vivre. Si un dieu existait vraiment, il à oublier de me transmettre certaines choses. 

En attendant j’attend. J’attend que le temps passe. J’attend que ma vie passe. Je n’est pas d’envie particulière au jour d’aujourd’hui. La seule chose qui me fasse tenir actuellement c’est ma relation avec ma mère. Mon pilier. Un pilier pas très solide certe mais la seule en qui je peux avoir confiance. 

Je n’est pas d’idée précise de ce que je pourrais devenir. Ou est ce que j’en ai vraiment envie. 

Parfois je pleure, espérant atténuer ne serais ce qu’un peu cette douleur qui me ronge. Mais elle ne disparait pas vraiment, elle va s’estomper juste le temps que je m’effondre de fatigue et que je sombre dans un sommeil profond sans rêve. 

Mon refuge, le sommeil. Mon univers de délivrance. 

Si le sommeil est pour moi une délivrance, il n’est pas choquant que je souhaite ne plus me réveiller. Parce que cela sers à quoi de vivre en espérant que le temps passe plus vite ?

Espérant que l’on me retire tout ce qui est pourri en moi. 

 

Alors oui c’est facile de plaquer un beau sourire sur son visage qui dit « je vais bien, je respire le bonheur, ça se voit non ? », de faire semblant de rayonner de bonheur, de respirer la joie de vivre. De faire semblant d’espérer que la vie m’accorde ses couleurs qui vont avec. C’est facile de ne rien laisser transparaitre. De dire les choses que les personnes attendent de toi mais que tu ne pense pas. Juste de quoi rassurer les personnes autours de toi. 

 

Les personnes qui ne comprennent pas les gens comme « moi » qui souffrent de mélancolie autrement dit de « dépression », ils ne peuvent pas comprendre tant qu’ils ne sont pas tombé la dedans. Car oui c’est une maladie, et personne n’est à l’abris de celle ci. Du jour au lendemain elle peut arriver suite à un événement dramatique ou tragique, ou bien encore à des évènements que les personnes ont pu subir ce qui me concerne.

 

Malgré tout, je sais ce que j’ai subi, je sais ce que je subi aujourd’hui mais il m’arrive de croire que cela n’est qu’une chose parmis tant d’autres et que j’avais déjà ce mal être la. J’ai l’impression de ne pas être née au bon moment. Je ne trouve ma place nulle part, je passe mon temps à souffrir et à « subir « mes interminables journées.

 

Je ne peux pas nier que je suis tout de même entourer de belles personnes. Des personnes qui m’aiment et qui acceptent malgré tout celle que je suis. Mais même cela me fait souffrir car j’ai l’impression d’être un fardeau pour mon entourage et de pesé sur leur vie personnel. Je ne veux pas être un poids, je ne souhaite pas qu’on me regarde avec de la pitié, c’est pas ce que je veux. Non ce que je veux, c’est qu’on comprenne ma douleur tel quel est mais c’est impossible. J’essaie de préserver le peu d’amis que j’ai.

 

Il m’arrive souvent le matin lorsque je pars à mon travail en voiture et que je passe sur un ponds de pensé à m’arrêter pour un finir ou encore lorsque je croise un accident de me dire pourquoi ce n’est pas moi ? Ou encore de penser à fonce dans un arbre ou un mur. Qu’est ce qui m’en empêche vous me diriez ? Eh bien tout simplement la seule chose qui me maintiens en « vie » …la peur. La peur empêche de faire beaucoup de chose. 

J’ai déjà essayé la prise de médicaments en surdose mais je n’en ai jamais pris assez. Je me considère comme quelqu’un de faible qui n’arrive à rien de sa vie, même pas à en finir… 

Je ne me vois pas vieillir, encore moins sans mon pilier. Alors que me reste t-il maintenant ? 

Simplement attendre que la vie décide d’elle même de faire ce qu’elle veux de moi. Espérant un peu de lumière et qu’elle m’engloutisse au point de me noyer dedans.

 

Je sais que je ne suis pas la seule à vivre cet enfer. Aujourd’hui je décide d’écrire le fond de ce que je peux ressentir au plus profond de mon être. J’écris espérant y laisser un peu de cette douleur, et aussi pour ces personnes qui ce croit seul et pensent qu’on ne les comprennent pas.

Soyez en sur… je vous comprend mieux que personne. Et je nous souhaite à tous de trouver notre chemin de délivrance.